24/10/2025

Extraits

Nordine raconte la nuit du 16 au 17 août 2021 où sa compagne, Merryl, enceinte, et lui, ont failli mourir sous les tirs de la police.

(…) « T’as une sale gueule de défoncé. » Puis ils m’ont coupé la route. L’un d’entre eux est sorti du véhicule, a brisé la vitre du nôtre et a cherché à entrer dans l’habitacle.

(…) Malheureusement, ils ont commencé à tirer, alors que j’étais à l’arrêt.

Rien ne pouvait faire penser qu’ils étaient des policiers. Ils n’avaient pas de brassard, ni de gyrophare, et n’ont procédé à aucune sommation. Ils ont tiré 8 fois. J’ai reçu 7 balles à bout portant. Je me suis retrouvé allongé sur le siège. Ma femme et moi sommes restés gisants sur nos sièges de longues minutes. Merryl est sortie de la voiture et, titubant sur le trottoir, elle s’est agrippée à une barrière pour ne pas tomber. Le policier n’est pas venu à son secours.

(…) En dehors du fait que j’avais perdu un enfant et qu’ils ont tiré sur ma femme, le pire dans cette histoire a été mon traitement judiciaire. Encore hospitalisé, quasi inconscient, j’ai dû subir des interrogatoires de police sur mon lit d’hôpital, puis on m’a jeté en prison, sans enquête sérieuse.

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12/08/2025

Extrait

Ils ont été mis en examen pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique ».
D’après une source judiciaire, « le rapport médico-légal établit un lien entre l’usage répété du taser et le décès » de Kyllian Samathi, âgé de 30 ans lors des faits.
(…) Le lendemain du décès, des témoins de la scène avaient assuré que Kyllian Samathi avait été « tabassé » et que la patrouille de la brigade anti-criminalité, la première sur les lieux, était intervenue de sa propre initiative, contredisant un premier récit des faits.

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LANCÉ À PLEINE VITESSE, IL REFUSE D’OBTEMPÉRER : LA COURSE-POURSUITE AVEC LA POLICE SE TERMINE CONTRE UN ARBRE

L’Indépendant


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Extrait

Une course-poursuite avec les forces de l’ordre a alors été lancée. Mais pas longtemps, l’automobiliste a fait une sortie de route et sa voiture s’est encastrée dans un arbre.

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ILS EN ONT MÊME AMENÉ UN AU DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE : QUAND LES POLICIERS RACKETTENT LES AUTOMOBILISTES SUR L’AUTOROUTE

Streetpress


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Extrait

« Deux fois, c’est parfois une coïncidence; trois fois, c’est un mode opératoire », estime la procureur Fanny Bussac, qui craint l’existence d’autres victimes que l’enquête n’ait pas réussi à révéler.
(…) Pour la représentante du ministère public, les racketteurs n’ont surtout pas eu « de chance d’être tombé sur quelqu’un qui a cru qu’il y avait une vraie amende et voulait s’assurer que tout s’était passé normalement ».

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LE BOURGET : L’INTERPELLATION MUSCLÉE D’UN PATIENT TÉTRAPLÉGIQUE PAR LA POLICE FAIT POLÉMIQUE

Le Parisien


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Extrait

On le voit maîtrisé par quatre fonctionnaires, des membres de la brigade anticriminalité (BAC), portant leur brassard orange. Pendant qu’un agent lui saisit le cou, trois autres l’amènent à terre. Il est plaqué au sol. Et maintenu dans cette position par un policier qui l’immobilise, un genou sur le torse.

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AU TRIBUNAL DES VIOLENCES POLICIÈRES, « CE QUI N’EST PAS FILMÉ N’EXISTE PAS AU DOSSIER »

Streetpress


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Extrait

Mais de l’ensemble des violences dénoncées, seuls trois gestes sont poursuivis dans l’enquête, captés par les caméras de vidéosurveillance à l’intérieur du poste. Comme le rappelle la procureure à l’audience, en matière de violences policières :
« Ce qui n’est pas filmé n’existe pas au dossier. »
Et tant pis si dans son audition à l’IGPN, Aziz E., âgé de 25 ans au moment des faits, a décrit une longue litanie de coups, d’insultes et de références à sa religion de la part des fonctionnaires, depuis son interpellation jusqu’à ce qu’il accepte de déverrouiller son téléphone pour supprimer la vidéo. Les photos de ses blessures, jointes à son signalement, montrent des traces de piqûres à la jambe et aux parties génitales attribuées au taser ainsi que de nombreuses rougeurs « compatibles avec des traces de coup », selon la procureure.

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LE TIR DU POLICIER N’ÉTAIT « NI NÉCESSAIRE NI PROPORTIONNÉ » : LE PARQUET REQUIERT UN PROCÈS CONTRE LE POLICIER QUI A TUÉ UN AUTOMOBILISTE EN 2022

franceinfo:


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Extrait

L’un des policiers sort de la voiture et se dirige vers le camion, sans brassard de police apparent. En l’espace de trois secondes, il se place à la hauteur de la portière conducteur de la fourgonnette, recule lorsque le véhicule redémarre et tire. Touché à l’omoplate, Jean-Paul Benjamin finit sa course dans le quartier voisin des Beaudottes à Sevran.
La balle a traversé plusieurs organes vitaux et s’est logée dans le foie, provoquant une hémorragie interne.

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“ILS ONT FAIT EXPRÈS, ILS ÉTAIENT FOUS DE JOIE” : LE TÉMOIGNAGE D’IBRAHIM, SURVIVANT DU “PARECHOQUAGE” DE LA BAC À AUBERVILLIERS

Contre Attaque


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Extrait

Le jeune homme ajoute : «Ils disaient ‘yes on a réussi à les renverser’, ils ont vu que j’étais conscient et que j’avais entendu, alors ils m’ont tapé ou essayé de m’étouffer (…) pour que je me rendorme.» (suite…)

TECHNIQUE DU “PARECHOQUAGE” : LA POLICE TUE À NOUVEAU POUR UN “REFUS D’OBTEMPÉRER”

Contre Attaque


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Extrait

Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mars, un jeune homme qui circulait à scooter, à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, est mort après avoir été percuté par une voiture de police. Il n’avait que 18 ans et était originaire de La Courneuve. Il a été déclaré mort quelques heures après les faits, qui ont eu lieu en début de soirée.

(suite…)

QUAND C’EST PAS LES FLICS QUI EXPULSENT, LES PROPRIOS S’EN OCCUPENT. RÉCIT D’UNE EXPULSION DE SQUAT À NOISY-LE-SEC ET DE 29 GARDES-À-VUES, NOVEMBRE 2023

PARIS-LUTTES.INFO


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Le 27 novembre 2023, un squat ouvert depuis quelques jours à Noisy-le-Sec (93), a été expulsé par le proprio à coups de « gros bras » musclés, le tout sous une haie d’honneur de flics qui protégeaient l’entrée en bloquant les personnes qui tentaient de les en empêcher. Dans la foulée, 29 personnes, dont la majorité venues en soutien au squat attaqué, ont été arrêtées et placées en garde-à-vue.