Une dizaine de jeunes étrangers en situation irrégulière ont été arrêtés par la police à Grenoble, Bourgoin-Jallieu et Vienne lors d’une opération départementale de contrôle de livreurs de repas travaillant comme prestataires de services pour le compte des grandes plateformes de livraison.
Six policiers avaient été condamnés le 8 juin 2023 par la cour d’appel à des peines allant de quatre mois avec sursis à six mois ferme. Ils étaient poursuivis pour harcèlement moral au travail et injures raciales envers quatre de leurs collègues, trois hommes et une femme
L’Assemblée a voté en faveur du projet de loi Immigration. Si les versions précédentes avaient déjà de quoi faire pâlir le RN, celle approuvée, qui introduit la préférence nationale, tient incontestablement de la politique d’extrême droite. Cette alliance fait craindre le pire pour l’ensemble des politiques à venir, d’autant plus pour les populations minorisées et précarisées.
Selon les premières informations, et dans des circonstances qui restent à préciser, un véhicule de la brigade anticriminalité a été percuté par le scooter, dont le conducteur a été projeté sur la chaussée sous la violence du choc
Ce fonctionnaire du commissariat d’Antony (Hauts-de-Seine), habitué à traiter les affaires financières, est notamment accusé d’avoir tenté d’extorquer avec un complice 300 000 euros à un chef d’entreprise lui-même mis en cause dans un dossier d’escroquerie en bande organisée et blanchiment.
Vendredi 8 décembre à Calais, plus de 80 personnes ont été expulsées malgré une résistance déter’ d’un immeuble squatté qu’iels venaient de rendre public boulevard Lafayette, en plein centre-ville. Malgré cette défaite, cette action donne un peu d’espoir dans la ville la plus fliquée de France, où plus d’un millier de personnes bloquées à la frontière britannique dorment actuellement dehors.
Ce jour-là, le conseil municipal a présenté neuf vœux en hommage à la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. La municipalité a demandé au gouvernement diverses mesures, notamment le retour de la police de proximité et la mise en place d’un récépissé de contrôle d’identité pour lutter contre le contrôle au faciès. Un élu du RN, membre de l’opposition et policier, a contesté l’existence du contrôle au faciès. Une réaction qui a poussé l’élu socialiste a raconté son expérience personnelle.
Le 13/12, le squat d’accueil et d’habitation du Pado, à Briancon, a été évacué après notification d’un arrêté de mise en péril demandé par le maire, Arnaud Murgia. La trêve hivernale avait été obtenue en octobre, laissant normalement jusqu’au 31 mars aux habitantEs pour quitter les lieux. Depuis l’expulsion, les médias et rumeurs se déchainent : nous sommes tous.te.s dégoutéEs par le zèle que les médias mettent à montrer le Pado comme un lieu sale et violent. Nous devons reconnaitre que la vie n’y a pas toujours été aisée, mais tout ce qu’a representé le Pado, tout ce qui y a été vécu a besoin d’etre porté à la connaissance de celles et ceux qui ne l’ont pas experimenté, pour qu’iels puissent se faire un avis plus nuancé.