30/10/2025

 

Extraits

Alors qu’au cours des douze derniers mois, six établissements pénitentiaires ont déjà été condamnés en référé pour leurs conditions de détention dégradantes, une nouvelle procédure de référé-liberté vise cette fois le centre pénitentiaire de Saint-Étienne-La Talaudière.

(…)

Or, malgré la rénovation d’une partie des locaux, les personnes détenues demeurent soumises à des conditions de vie attentatoires à la dignité humaine

(…) Ils pointent la vétusté du quartier femmes, ainsi que d’une partie du quartier hommes (douches collectives insalubres, toilettes non suffisamment cloisonnées, fenêtres détériorées qui ne garantissent pas l’isolation thermique des cellules, murs rongés par l’humidité, etc.).
Ils dénoncent également un état d’insalubrité répugnant : des cours de promenade saturées de déchets, des espaces de circulation empestant l’urine de rats, des salles d’attente de l’unité sanitaire dont les murs sont souillés de traces d’urine et autres déjections séchées, ou encore des traces d’excréments dans les toilettes vétustes des cellules du quartier disciplinaire. L’état des équipements électriques dans certaines cellules fait courir des dangers supplémentaires, tout comme l’absence de système d’alarme dans les douches collectives, dans un contexte de violence alimenté par la suroccupation des locaux.
Car, dans cette prison, comme ailleurs, la surpopulation explose.
Au 1er septembre 2025, on comptait 425 personnes incarcérées pour 263 places – un taux d’occupation de 161,6%, nécessitant de faire dormir plusieurs dizaines de personnes incarcérées sur des matelas posés à même le sol, parfois à proximité immédiate des toilettes, dans des cellules exigües.

Mots clés
LA JUSTICE CONDAMNE LA PRISON DE BAIE-MAHAULT POUR SES CONDITIONS D’ENFERMEMENT INDIGNES

La Cimade


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Extrait

Les requérants soulignaient notamment une surpopulation carcérale importante (taux d’occupation de 227 % à la maison d’arrêt des hommes avec 126 personnes dormant sur un matelas au sol) générant un manque d’espace vital, d’intimité et des violences ; la vétusté des locaux et le manque d’équipements mobiliers ; la présence de nombreux nuisibles ; la mauvaise qualité de la nourriture ; les odeurs nauséabondes ; l’intensité exceptionnelle de la chaleur au sein des cellules ; les comportements de certains agents pénitentiaire et l’entrave à l’accès aux droits des personnes détenues, notamment étrangères ; l’absence de prise en charge médicale correcte et notamment des pathologies psychiatriques ; et les atteintes à la vie privée et familiale avec un accès restreint aux parloirs.

Mots clés
À LA MAISON D’ARRÊT DE ROUEN, UNE CINQUANTAINE DE DÉTENUS ÉVACUÉS EN URGENCE

Le Poulpe


À LA MAISON D’ARRÊT DE ROUEN, UNE CINQUANTAINE DE DÉTENUS ÉVACUÉS EN URGENCE

Article de presse réservé aux abonné-e-s

Extrait

Face au risque d’effondrement, une cinquantaine de détenus ont été transférés en urgence ce jeudi 8 février. En cause : un audit préventif évaluant les risques bâtimentaires et qui préconise la fermeture de plusieurs secteurs de la prison vétuste de Bonne-Nouvelle.