22/09/2025

Extraits

Utilisée par la police comme arme de répression sociale et politique, cette pratique symbolise l’instrumentalisation par l’État des administrations sociales à des fins de contrôle.

(…) Au problème politique que soulève l’utilisation d’une institution sociale à des fins de répression policière s’ajoute le fait que cette pratique souffre d’une absence d’encadrement. Ces « signalements » sont réalisés en dehors de tout cadre judiciaire et n’ont, dans les faits, pas à être motivés par la police. Ceci génère un risque de recours aux « signalements » à des fins de harcèlement policier.

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VERS UNE SOCIÉTÉ DE MILICES PRIVÉES

CONTRE ATTAQUE


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Extrait

Le journal Le Monde exposait ce chiffre vertigineux en 2021 : la France compte près d’un demi-million d’agents de contrôle et de répression. « En additionnant les 30.000 policiers municipaux aux 150.000 fonctionnaires de la police nationale et aux 170.000 employés des sociétés privées de sécurité, l’État pourrait disposer d’environ 350.000 membres des forces de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure, sans compter les 99.000 militaires de la gendarmerie nationale. […] L’État pourrait avoir à sa disposition répressive, au quotidien, pas loin d’un demi-million d’agents du maintien de l’ordre et de la sécurité intérieure, soit un potentiel ratio d’environ un fonctionnaire des forces intérieures pour 150 habitants (contre un pour 281 en 2018), la France devenant le premier pays sécuritaire de l’Union Européenne ».

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