17/10/2025

Extraits

S’en suivra une des répressions les plus violentes qu’a jamais provoqué une manifestation en Europe depuis la fin de la seconde guerre mondiale. La préfecture prévoit 2000 policiers. Les premiers coups de feu éclatent pont de Neuilly : deux Algériens y sont tués. Sur les grands boulevards, les manifestant·es sont pourchassé·es et bastonné·es. Devant le cinéma Le Rex un badaud est même tué pendant une charge. À partir de 22h les policiers tirent devant la place de l’Étoile. À la Concorde, les manifestant·es se réfugient dans le métro où ils et elles sont tabassé·es. Le zèle des agents de l’État permet en quelques heures d’interpeller plus de 12.000 personnes soit près de la moitié des manifestant·es.

Le lendemain le massacre continue, de nouvelles munitions sont distribuées. Les autorités couvrent les fusillades. La radio diffuse de fausses rumeurs selon lesquelles «des civils auraient vu des FMA armer leurs pistolets». Des corps sont repêchés dans la Seine en état de décomposition. Ils ont été poussés depuis le pont Saint-Michel, vivants ou déjà morts.

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