Après la mort, début mai, d’un détenu à la prison de Bois d’Arcy, la famille de la victime dénonce des manquements de la part de l’administration pénitentiaire.
Sur les voies du tramway, un homme est au sol et encerclé par trois agents. Relevé, il est ensuite tenu par les cheveux par l’un d’entre eux jusqu’au véhicule de police pour être embarqué. À cet instant, une femme accourt en direction des fonctionnaires de police, téléphone en main, et semble crier sur les agents. En l’écartant, un policier fait tomber son téléphone. Ce après quoi un second fonctionnaire fait usage de sa bombe lacrymogène à hauteur de son visage. (…) De son côté, le président de l’association locale France des banlieues Mokrane Kessi déplore « des policiers hyper violents » et exige la suspension de « ces voyous de la BST » ainsi que l’ouverture d’une enquête.
Le ministre de la Justice veut facturer aux personnes emprisonnées des « frais d’incarcération ». Mais la prison se paie déjà sur le dos des détenus, qui consomment à des tarifs prohibitifs et travaillent à des salaires au rabais.