L’AVOCAT RAPHAËL KEMPF CONVOQUÉ PAR LA POLICE APRÈS UNE PLAINTE DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE

Le Monde


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Extraits

« l’isolement en prison est considéré par beaucoup comme une “torture blanche”. C’est notre rôle d’avocat de dire que des prisonniers ne devraient pas être soumis à un traitement inhumain ou dégradant ».
(…) Un peu plus d’un mois après la décision du tribunal administratif, Me Kempf, sollicité par l’administration pénitentiaire pour un débat contradictoire sur l’isolement, s’insurgeait de manière virulente contre la non-exécution du jugement : « Vous n’avez pas honte ? !, écrivait-il dans un courriel. La justice vous a donné tort et vous persévérez, alors que vous n’avez aucun élément nouveau imputable à mon client postérieur au jugement du tribunal administratif (…) Si vous étiez un minimum respectueux de l’Etat de droit, vous attendriez cette décision [du Conseil d’Etat en appel], plutôt que de faire usage de votre pouvoir et de votre force pour faire subir à mon client des conditions de détention ignobles. » A la fin de son mail, l’avocat enjoignait ses interlocuteurs à faire preuve d’une « once de dignité ». Ce sont ces mots qui sont à l’origine de la convocation de jeudi.
(…) « Convoquer un avocat pour outrage à l’administration pénitentiaire, ce n’est pas rare, c’est carrément inédit »

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IL PHOTOGRAPHIAIT SA BELLE-FILLE DE 11 ANS SOUS LA DOUCHE PRÈS DE TOURS : LE GENDARME CONDAMNÉ À DU SURSIS PROBATOIRE

La Nouvelle République


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Dans cette affaire, l’homme a été partiellement relaxé « faute d’élément », précise la magistrate. Il est finalement reconnu coupable pour voyeurisme, le 12 avril 2024.

(…) Pendant le procès, son avocate avait mis en lumière l’altération du discernement retenu par l’expert judiciaire, qu’elle avait mis en lien avec sa situation conjugale de l’époque. « Il n’était pas animé par des pulsions pédophiles », insiste-t-elle.

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MORT AU CŒUR DE LA NUIT À BESANÇON : LE CONDUCTEUR AVAIT REFUSÉ D’OBTEMPÉRER À LA POLICE


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Extrait

Le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux explique que vers 4 heures du matin, les policiers ont vu un véhicule zigzaguer sur ce boulevard. À un feu rouge, ils ont tenté de contrôler le conducteur qui n’a pas obtempéré, et fait brutalement marche arrière, percutant un camion et parvenant à faire demi-tour. Le véhicule a pris la direction de Chalezeule, suivi par les forces de l’ordre. “Les policiers ont déclenché leurs gyrophares avant de l’éteindre voyant à nouveau le véhicule zigzaguer” explique Etienne Manteaux. La voiture a fait une première embardée, avant le choc mortel.

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