QUAND L’ANTITERRORISME TIRE DANS LE TAS
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Extrait : Après l’exécution de Nahel, l’État français a déployé des unités anti-terroristes lourdement armées contre la population civile, et leur a donné carte blanche. À Mont Saint-Martin, en Lorraine, le 30 juin, le RAID a failli tuer Aimène. Cet agent de sécurité de 25 ans rentrait du travail et venait de rejoindre ses amis. Alors qu’ils étaient en voiture, le jeune homme a reçu un tir en pleine tête. Une munition dite «bean bag» : une cartouche contenant du plomb, tirée au fusil à pompe.