Ces moyens sont évalués à 54 millions d’euros en 2022. Si on rapporte au nombre d’agents, c’est deux fois plus d’argent que pour les autres syndicats de la fonction publique, d’après un rapport publié mercredi.
Le Dauphiné libéré, Le Progrès, La Nouvelle République, La Dépêche, BFM… Tous donnent la parole aux policiers, sans aucune contradiction en face, afin d’imposer le discours policier comme vérité unique. Le Point a décidé quant à lui de réaliser une interview complète de l’avocat du policier, dans un parti pris évident, présentant le policier en “prisonnier politique”. Le préfet des Hauts de Seine, Alexandre Brugère, était présent au commissariat de Nanterre : “Je suis venu vous dire que vos chefs vous aiment et qu’avec Laurent Nunez, sous l’autorité de Bruno Retailleau, nous sommes à vos côtés”. La séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice piétinées.
La Cour des comptes a rendu à Bruno Retailleau la version provisoire de son rapport consacré au « dialogue social dans la police nationale ». Un document plutôt gênant tant pour les syndicats de poulets que pour les ministres qui se sont succédé place Beauvau. D’après les magistrats, le copinage entre l’administration policière et les organisations syndicales aurait coûté 54 millions d’euros par an à l’État.
« Déclencher la colère des policiers serait inconséquent de la part des autorités » : la menace à peine voilée du syndicat Alliance Police nationale Alpes-Maritimes conclut une tribune publique publiée aujourd’hui.
Un responsable d’Unsa Police Occitanie demande à son syndicat de se désolidariser des appels à faire barrage contre l’extrême-droite et le Rassemblement national lors des législatives.