PRISONS ET ÉTABLISSEMENTS FERMÉS : LE RAPPORT ANNUEL POINTE UN « DÉLAISSEMENT COUPABLE » À TOUS LES NIVEAUX
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Extrait
De même, elle étrille dans le rapport la création, toujours par Gérald Darmanin, de quartiers de haute sécurité pour y incarcérer les narcotrafiquants les plus dangereux, y voyant une « vertigineuse régression » vers ce qui avait été aboli en 1982 par Robert Badinter.
Du côté des établissements de santé mentale, la situation n’est pas mieux, avec « des services ravagés par le manque de soignants », ce qui in fine cause des préjudices aux droits des patients.
Dans les centres de rétention administrative, « les conditions matérielles de vie sont indignes », relève-t-elle encore. Le rapport s’intéresse aussi aux geôles des tribunaux, notamment de celui de Paris, où la durée d’attente y est souvent prolongée « de manière excessive », faute de moyens et d’effectifs de police.