LA JUSTICE CONDAMNE LA PRISON DE BAIE-MAHAULT POUR SES CONDITIONS D’ENFERMEMENT INDIGNES
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Extrait
Les requérants soulignaient notamment une surpopulation carcérale importante (taux d’occupation de 227 % à la maison d’arrêt des hommes avec 126 personnes dormant sur un matelas au sol) générant un manque d’espace vital, d’intimité et des violences ; la vétusté des locaux et le manque d’équipements mobiliers ; la présence de nombreux nuisibles ; la mauvaise qualité de la nourriture ; les odeurs nauséabondes ; l’intensité exceptionnelle de la chaleur au sein des cellules ; les comportements de certains agents pénitentiaire et l’entrave à l’accès aux droits des personnes détenues, notamment étrangères ; l’absence de prise en charge médicale correcte et notamment des pathologies psychiatriques ; et les atteintes à la vie privée et familiale avec un accès restreint aux parloirs.