DÉCÈS D’ABDOULAYE DIAW DANS UN COMMISSARIAT : LA PRISE EN CHARGE MÉDICALE MISE EN CAUSE


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Plusieurs villes des Hauts-de-Seine ont connu des nuits de révoltes après le décès le 10 décembre d’Abdoulaye Diaw, 34 ans, au commissariat de Bagneux. Souffrant d’une pathologie mentale lourde et hospitalisé une première fois, il a été maintenu en garde à vue malgré son état de santé.

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BAGNEUX : RÉVOLTE APRÈS LA MORT D’UN HABITANT LORS D’UNE GARDE À VUE


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Il souffrait selon son avocate d’une pathologie mentale lourde, et aurait fait au moins deux malaises lors de son interpellation. Des proches soupçonnent des violences et dénoncent un enfermement inadapté à son état physique et psychique.

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BAGNEUX : UN HOMME EN GARDE À VUE DÉCÈDE AU COMMISSARIAT DE POLICE

Le Parisien


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Selon nos informations, la victime souffrait effet d’une pathologie psychiatrique lourde et se trouvait sous curatelle renforcée. Selon une source proche du dossier, sa curatrice n’avait pas été informée de la mesure dont il faisait l’objet. « Notre client n’était pas en état de poursuivre sa garde à vue. C’est un homme particulièrement vulnérable et nous étions profondément inquiètes », insistent ses avocates Mes Marie-Alix Canu Bernard et Agnès Lowenstein.
« Tous les éléments médicaux avaient été transmis aux enquêteurs, tant à l’oral qu’à l’écrit. Nous n’en resterons pas là. Nous avons d’ores et déjà saisi le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Nous envisageons par ailleurs de demander le dépaysement de l’enquête, en dehors du ressort du tribunal judiciaire de Nanterre », insistent-elles. L’irresponsabilité pénale du défunt avait déjà été reconnue dans d’autres dossiers, compte tenu de son état de santé.

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