Accusé d’avoir verbalisé un mineur pour des infractions imaginaires, Thomas P. affirme ne pas se souvenir de ce qu’il a fait cette nuit-là. Ses camarades de patrouille n’ont pas meilleure mémoire.
« Les pouvoirs publics ont usé du major pour faire taire les élus et les personnes qui avaient un discours différent du leur » « Je suis intervenu lors de la réunion publique sur le plan local d’urbanisme, cela ne lui a pas plus, raconte l’ingénieur retraité. Le lendemain, le major était devant mon portail. » « J’ai passé six heures en interrogatoire, sans eau. C’est un évènement stressant que de se retrouver devant les gendarmes tel un malfrat, sans avocat. »