SOLIDARITÉS AU SMPR, EXPERTISE PSY À CHARGE, GRÈVE DE MATON – AGRESSIONS ET PEINES INTERNES POUR UN ŒILLETON BOUCHÉ

Émission de radio
AU PROGRAMME :
- Lettre de julien à qui on a encore refusé une conditionnelle. Il parle des petites solidarités qui s’organisent au sein du SMPR (service médico- psychologique régional) malgré l’interdiction des activités ludiques par le ministre, du sous-effectif des matons, et de la surpopulation avec un quartier arrivant devenu permanent et un service psy – l’UHSA – plein à craquer qui fait qu’il faut attendre trois mois après une tentative de suicide pour y avoir accès.
- Lettre de Kémi depuis la centrale de Moulins qui nous raconte les galères que lui fait l’administration pénitentiaire pour le mettre sous pression et l’empêcher d’obtenir un aménagement de peine : courriers bloqués, expertise psy à charge …
- Lettre du CP de Liancourt qui parle de l’impact de DDPF avec les matons qui ont fait grève le 5 mai en solidarité avec leurs collègues. Et comme d’habitude avec les grèves de porte-clef, c’est les prisonniers et les prisonnières qui trinquent !
- Appel de la sœur de Soner qui subit une répression acharnée de la part de l’administration pénitentiaire. Il a été plusieurs fois incarcéré pour des petites peines mais s’est pris des condamnation à répétition en détention et il totalise aujourd’hui 10 ans de peine interne. Un des principaux prétextes à cette répression a été le fait qu’il fermait l’œilleton de sa cellule. Il est particulièrement harcelé quand il fait sa prière et deux fois les matons sont entrés à ce moment-là et l’ont tabassé. Il subit des transferts disciplinaires (une trentaine d’établissements en 4 ans) qui le maintiennent éloigné de sa famille, n’a pas de cellule PMR alors qu’il est en fauteuil roulant, n’a comme réponse à ses tentatives de suicide qu’un placement prolongé à l’isolement, et ses cantines disparaissent … aujourd’hui incarcéré à Riom l’acharnement continu : on ne lui donne parfois pas sa gamelle ou ses crédits de téléphone, et des matons s’en prennent maintenant à ses sœurs en les harcelant. Et il y a deux semaines, quatre surveillants l’ont de nouveau agressé pendant un transfert au médical, mais c’est lui qui a fini au tribunal suite à une plainte des matons.