Un gendarme mis en cause pour des violences commises sur deux anciennes compagnes a été condamné ce jeudi au tribunal d’Arras. La peine est inscrite à son casier judiciaire.
Un policier du commissariat de Châteauroux, âgé de 27 ans, a été condamné à trois mois de prison avec sursis simple, mardi 9 avril 2024. Il a été reconnu coupable d’avoir violenté sa compagne à Salbris (Loir-et-Cher), le 20 décembre dernier.
En mars, Jordan D., un gardien de la paix âgé de 30 ans, avait comparu devant le tribunal de Créteil pour des faits commis dans le même bâtiment un an plus tôt. Il lui était reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises, puis sur l’une de ses collègues.
Après deux renvois de son procès, le policier de 51 ans soupçonné d’avoir agressé sexuellement l’une de ses collègues, le 6 juin 2023, au sein même du commissariat de Douai, a été condamné par la justice ce mardi.
Un gendarme de Dordogne a été condamné à Périgueux, ce lundi 25 mars, à 15 mois de prison avec sursis pour des violences conjugales, et pour avoir détenu un fusil à pompe sans autorisation.
« LES 3 POLICIERS M’ONT TIRÉ ALORS QUE J’ÉTAIS À TERRE, Y’EN A UN QUI M’A DIT « J’AI MA FEMME EN GUINÉE AUSSI, TU VAS POUVOIR VITE REVENIR » » : VIOLENCES OBSTÉTRICALES ET POLICIÈRES CONTRE UNE PRISONNIÈRE AU MESNIL-AMÉLOT
On a recueilli ici le témoignage de K., une femme qui a été détenue au CRA du Mesnil-Amélot entre décembre 2023 et janvier 2024. K. a fait une fausse-couche suite aux violences physiques et aux refus de soin qu’elle a subi de la part de la police et de l’administration du CRA, lors de son arrestation, sa détention et sa première tentative d’expulsion. Après sa fausse-couche, K. a été ré-mise sur un avion et expulsée. Dans cette prison pour étrangerEs qui est le CRA, où des personnes enceintes se retrouvent enfermées quotidiennement, déjà d’autres retenues avaient dénoncé des violences obstétricales qui avaient causé la perte du bébé de l’une d’entre elles …
Le 13 septembre dernier, l’agent Xavier P. était condamné à 10 ans de prison pour viols et violences conjugales sur trois femmes, entre 2008 et 2014. Il était, depuis cette affaire, suspendu. La mise en suspension de fonctions implique un éloignement provisoire d’un agent de son service, suite à des agissements susceptibles de représenter une faute disciplinaire et d’affecter le bon déroulement du service. La suspension n’est pas une sanction disciplinaire.
Un gardien de la paix était jugé à Créteil, jeudi, pour des faits commis dans l’enceinte du tribunal un an plus tôt. Il lui est reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises puis sur l’une de ses collègues.
Début février, un couple de trentenaires comparaissait devant le tribunal de Valenciennes pour des violences réciproques survenues à Marly en 2022. Des viols étaient aussi reprochés au prévenu, un policier.
Au 1er février 2024, 2 380 femmes sont détenues dans les prisons françaises. Elles représentent ainsi 3,4 % des 76 258 personnes incarcérées1. Comme celles des hommes détenus, leurs conditions de détention sont indignes et aggravées par la surpopulation carcérale chronique des prisons françaises2. En minorité numéraire, les femmes détenues subissent en plus des discriminations en raison de leur genre ainsi que l’absence de mesures adaptées prises par l’État français face à leurs besoins spécifiques, autant de problématiques toujours invisibilisées en 2024.
En 2022 et 2023, la Cour européenne des droits de l’homme a accepté de se pencher sur huit requêtes qui demandent la condamnation de la France dans des affaires de viols, pour des mauvais traitements, « stéréotypes de genre », ou encore « idéologie sexiste ». Ce chiffre est d’une ampleur inédite.
Placé en garde à vue samedi à la gendarmerie de Papeete, l’homme exerçant à Nuku Hiva serait impliqué dans une affaire de viols sur mineurs de plus et de moins de 15 ans. Certains seraient des membres de sa famille, selon Tahiti Infos.
Nouvelle preuve de la partialité de la justice envers le ministre de l’Intérieur, accusé de viol depuis 2017 : la Cour de cassation vient ce mercredi 14 février de valider le non-lieu dans le cadre de la plainte mettant en cause le ministre d’extrême droite à la tête de la police depuis 2020. Une lourde accusation criminelle qui ne l’avait pas empêché d’atteindre l’un des postes les plus importants du gouvernement.
Ils avaient été jugés le 9 janvier par le tribunal correctionnel. Ce mardi, les deux policiers de Douai accusés par deux collègues de faits de nature sexuelle et de harcèlement moral entre 2018 et 2021 ont été condamnés.
En creusant, les gendarmes de la section d’enquête ont par ailleurs trouvé dans l’ordinateur et le téléphone d’Alexis Spanos des centaines d’images à caractère sexuel, certaines relevant même de la pédopornographie.
Six collaboratrices au parquet de Limoges ont témoigné de «propos graveleux, sexistes et de regards déplacés sur leurs poitrines». Une auditrice de justice rapporte ainsi les propos du procureur à son égard déclarant qu’«elle serait capable de passer sous le bureau pour obtenir un stage». Ces comportements ayant mené à la dépression et la demande de mutation en urgence d’une jeune magistrate. Une enquête administrative de la part de l’inspection générale de la Justice (IGJ), pour d’éventuels manquements d’ordre déontologique a été ouverte. Le procureur a été entendu début février 2024 lors d’une audience disciplinaire devant le Conseil Supérieur de la Magistrature.
Combien de personnes ces policiers ont-ils été amenés à croiser dans leur carrière? Combien de vies détruites? Combien d’actes de violence et de torture ? Combien de refus de plainte ? Combien de personnes victimes de violences sexuelles et sexistes contraintes au silence ?
Absent lors du rendu de la décision, l’ancien fonctionnaire de police n’a pas été incarcéré à l’issue de l’audience, mais son avocat précise « qu’il n’a jamais cherché à fuir la justice ».
«Elle est feuj», «c’est pour ne pas avoir chaud»… Mediapart a publié le 5 février 2024 des vidéos accablantes, montrant des policiers humilier une femme de 67 ans, juive orthodoxe, privée de sa perruque après avoir été arrêtée pour refus d’obtempérer à Créteil. Dans certaines traditions du judaïsme, les femmes cachent leurs cheveux avec une perruque. L’attitude violente et méprisante des policiers avec cette dame d’âge mur est l’équivalent d’un arrachage de voile.
Dans le Var : la police intervient pour des violences sexistes, saisit plusieurs armes détenues illégalement, mais laisse le mari libre. Il assassine sa femme quelques minutes plus tard.
En décembre dernier était jugé un policier pour avoir traitée de «grosse pute» une femme qui venait de déposer plainte pour agression sexuelle. Faits qualifiés «d’injure non publique en raison du sexe» et jugé devant le tribunal de police de Paris.
Condamné en novembre 2022 pour violences conjugales, un policier, membre d’une brigade canine, était renvoyé devant le tribunal judiciaire d’Évreux jeudi 25 janvier 2024 pour harcèlement sur quatre femmes.
Un ancien commandant de police, âgé de 77 ans, a été condamné pour des violences habituelles commises sur son épouse. Attaché à rappeler son statut d’ancien gradé, le prévenu n’a cependant pas réussi à rassurer le tribunal de Brive, en Corrèze, quant à sa capacité d’introspection.
Le 13 décembre 2022, vers 19 heures, Chloé, 24 ans, avait été retrouvée inconsciente dans le hall d’un immeuble par les policiers, prévenus par des témoins. Deux heures auparavant, elle s’était présentée à l’accueil du commissariat de police de Blois où elle avait été invitée par le major à se représenter le lendemain.La jeune femme avait été placée dans le coma pendant plusieurs semaines avant d’en sortir avec des « séquelles définitives », notamment une cécité de l’œil droit.
« Une information judiciaire a été ouverte le 17 janvier contre Gérard Gallas pour violences habituelles sur conjoint ayant entrainé une infirmité permanente, des faits durant depuis au moins cinq ans, et viols sur conjoint depuis huit ans », a précisé le procureur Jean-Luc Blachon.
Un policier adjoint, travaillant au commissariat du Mans (Sarthe), a été placé en garde à vue ce mardi 23 janvier 2024 dans le cadre d’une affaire de viol.
L’ancien militaire, à l’époque en poste à la brigade de Rives-en-Seine, conteste sa peine de douze ans de réclusion prononcée par la cour criminelle, à Rouen.
Nathalie Debaillie a été égorgée par son ex-compagnon Jérôme Tonneau. Le 27 mai 2019 à Lille, aidé de trois complices, il l’enlève et la jette dans le coffre d’une voiture. On le retrouvera égorgée chez lui.
Pendant les 4 mois qui ont suivi leur rupture, elle avait pourtant alerté par 4 fois les services de police à propos des menaces qu’il proférait.
Un fonctionnaire de police était convoqué à la barre correctionnelle ce mardi (16 janvier) pour atteinte sexuelle sur sa nièce de 5 ans. C’était entre 2012 et 2014 mais l’affaire a été révélée seulement l’année dernière. Le prévenu de 65 ans a nié les faits.
Lors de son audition, le prévenu explique alors aux enquêteurs « qu’il s’invente une double vie » où il dit qu’il est une petite fille âgée de 8 ans pour avoir des relations sexuelles avec des hommes. L’ancien policier indique également qu’il a commencé par télécharger des photos de mineures sur Google, puis il s’est procuré des vidéos sur le Darknet.
Près de 7 ans après les faits, le procès de l’ « affaire Théo » a débuté ce mardi et devrait durer jusqu’au 19 janvier. Pourtant au cœur des débats, la justice a déjà écarté la qualification de viol pour le coup ayant déchiré le rectum du jeune homme.
Jérôme Jimenez, délégué du syndicat Unsa police Île-de-France, comparaissait ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Créteil, accusé d’avoir frappé sa compagne et son fils. Le jugement a été mis en délibéré.
Deux policiers de Douai âgés de 49 ans ont été jugés ce mardi par le tribunal correctionnel. Accusés par deux femmes qui exerçaient avec eux entre 2018 et 2021 de faits de nature sexuelle et de harcèlement moral. Le tribunal se prononcera le 13 février.
L’homme comparaissait devant la cour criminelle, accusé d’un viol commis quand il était en poste à la brigade de Rives-en-Seine. La justice l’a reconnu coupable. Frédéric Darin, âgé de 39 ans, a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle. Le ministère public par la voix de l’avocate générale Marie Gadith avait requis 14 ans de prison. Dans le box, pendant les deux jours de son procès, jeudi 8 et mardi 9 janvier à Rouen, l’ancien gendarme de Caudebec-en-Caux a persisté à nier les faits. L’homme, âgé de 39 ans, était accusé de viol commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction.
L’affaire Théo, emblématique pour certains des violences policières, avait été suivie d’une semaine de manifestations et d’émeutes urbaines, et avait ému jusqu’au plus haut sommet de l’État. Sept ans après, trois policiers vont comparaître devant la cour d’assises pour violences volontaires ayant entraîné une infirmité définitive. Le 2 février 2017, des images de vidéosurveillance montrent trois policiers en train de frapper le jeune Théo. Il tombe à terre. Un policier lui porte un coup de matraque qui va provoquer une grave déchirure dans la zone anale.
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Extrait
Lorsque Sarah pousse la porte de la gendarmerie le 12 décembre, son visage est tuméfié, gonflé, plein de bleus, elle a un œil au beurre noir. Elle vient de se faire tabasser, dit-elle aux gendarmes, par le père de son ex, avec un poing américain. […] Et là, les gendarmes refusent de prendre sa plainte. Au motif, lui disent-elle, qu’elle est mise en cause dans une autre procédure.
Jugé en appel fin décembre pour des agressions sexuelles commises sur trois garçons mineurs de moins de 15 ans, un ancien policier du commissariat de Longwy a vu l’avocat général requérir cinq ans ferme à son encontre. L’affaire a été mise en délibéré au 8 février prochain.
Six policiers avaient été condamnés le 8 juin 2023 par la cour d’appel à des peines allant de quatre mois avec sursis à six mois ferme. Ils étaient poursuivis pour harcèlement moral au travail et injures raciales envers quatre de leurs collègues, trois hommes et une femme
L’Assemblée a voté en faveur du projet de loi Immigration. Si les versions précédentes avaient déjà de quoi faire pâlir le RN, celle approuvée, qui introduit la préférence nationale, tient incontestablement de la politique d’extrême droite. Cette alliance fait craindre le pire pour l’ensemble des politiques à venir, d’autant plus pour les populations minorisées et précarisées.
Un major de police de 48 ans, ancien chef du Groupe départemental d’intervention (GDI), a été condamné, vendredi 22 décembre, à trois ans de prison dont un ferme, à exécuter sous bracelet électronique, pour des agressions et le harcèlement sexuels de trois femmes, dont deux policières.
Le mois dernier, le directeur de l’ENAP a vertement rappelé à l’ordre les recrues de la 216ème promotion, dans un discours sévère dont Blast publie l’enregistrement. Portés sur la bouteille, chahuteurs, volontiers bagarreurs, adeptes… de pratiques libertines, ces aspirants surveillants sont la risée de leurs futurs collègues. Ces incidents ne sont pourtant que les derniers symptômes d’une force de sécurité à la dérive depuis de longues années. Blast a mené l’enquête.
C’était un simple rendez-vous pour se faire couper les cheveux. La coiffeuse était en retard et des propos déplacés à caractère sexuel ont été prononcés par le policier. Ce dernier est condamné, ce vendredi 22 décembre, après une audience sur le fond il y a quelques semaines au tribunal correctionnel de Nîmes, a une peine d’amende de 500 euros et 600 euros de dommages et intérêts à verser à « sa » coiffeuse.
Le père a insulté deux jeunes Lorientaises, son fils a résisté à son interpellation : un gendarme retraité et un policier en poste à Rennes (Ille-et-Vilaine) ont été condamnés, ce lundi 18 décembre 2023, par le tribunal de Lorient (Morbihan).
Un ancien gendarme de 53 ans avait été convoqué devant le tribunal judiciaire de Brest, le 20 novembre 2023, pour des faits de harcèlement commis sur une collègue entre le 1er août 2017 et le 11 septembre 2022, dans le pays de Morlaix (29). Sa stagiaire de 19 ans, qui le qualifiait de « gros porc », avait supporté ses blagues salaces pendant près de cinq ans, avant de se résigner à déposer une plainte à son encontre. L’homme était aussi accusé d’avoir menacé de mort le conjoint de la victime.
Déjà condamné par la justice, un ancien gendarme a été placé en garde à vue pour des faits d’agression sexuelle, sur la fille de sa compagne, commis dans le Maine-et-Loire. Il avait été révoqué de la gendarmerie après avoir commis les mêmes faits sur une autre mineure entre 2006 et 2016 et condamné.
Extrait Un policier comparaissait ce mardi au tribunal de Valenciennes. Âgé de 46 ans, il a été condamné pour avoir eu recours à la prostitution d’une jeune fille mineure à Anzin et Valenciennes.
Extrait Faute de moyens, les conditions de détention des femmes dans la maison d’arrêt rouennaise deviennent de plus en plus dures. Dans des lettres envoyées à leurs avocats, auxquelles Le Poulpe a eu accès, les détenues dénoncent la vétusté de l’établissement.
Extrait Le tribunal correctionnel de Lisieux a rendu sa décision hier. Jugé le 7 novembre 2023, le gendarme de la Garde Républicaine de Deauvile poursuivi pour « sévices graves ou actes de cruauté » sur des chevaux a été relaxé pour cette affaire. En revanche, il a été condamné à une amende avec sursis pour actes de violence sur une collègue.
Extrait Ce lundi 4 décembre 2023, un policier était jugé à Paris pour avoir insulté une plaignante de « pute ». Le parquet a requis la relaxe à son encontre.
Extrait Au sein même de l’institution policière, les violences visant les personnes racisées, les femmes, les personnes LGBTQIA+ existent. Une omerta puissante au sein des commissariats et gendarmeries les laisse cependant souvent impunies, et empêche les institutions de prendre le problème à bras le corps.
Extrait Une vie de couple de 28 ans, placée sous le signe de la violence pour lui et de l’alcoolisme pour elle. Elle avait confié à une amie qu’elle buvait pour oublier les coups. Lui présentait l’image du bon collègue, du gendarme exemplaire à l’extérieur, mais chez lui, il a été décrit par ses quatre enfants qui sont venus témoigner à la barre comme un tyran domestique.
Extrait Condamné en septembre 2023 à dix ans de prison pour viols et violences conjugales, un policier de 45 ans a été remis en liberté après avoir fait appel. Ses victimes dénoncent cette décision judiciaire et craignent une récidive. Le nouveau procès devrait avoir d’ici deux ans maximum.
Extrait Chaque année plus d’une centaines d’appels proviennent de compagnes de policiers ou militaires. Dénoncer un conjoint violent n’est jamais simple, c’est encore plus compliqué lorsqu’il est armé, assermenté et représente l’autorité.
Un nouveau protocole entériné par le parquet de Paris prévoit que les viols conjugaux seront désormais traités par les commissariats, et non plus par la police judiciaire, réputée plus aguerrie. Cette décision suscite des inquiétudes de magistrats et d’avocats.
« C’EST SURRÉALISTE » : LE POLICIER NOMMÉ À LA TÊTE D’UNE NOUVELLE UNITÉ DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES INTRAFAMILIALES ÉTAIT À L’ÉPOQUE LUI-MÊME ACCUSÉ DE VIOLENCES
Extrait Très à l’aise, le gendarme se dit « référent sur cette thématique (des violences pas seulement conjugales, mais plus largement intrafamiliales) depuis trois, quatre ans ». Un sujet qu’il affirme connaître « en long, en large et en diagonale ». Interrogé sur les plaintes dont il fait l’objet, il ne fera « pas de commentaires ». Lui estime n’avoir « rien à se reprocher » ; son commandant, qui arrive peu après, ne dira rien de plus. Après ce tournage, l’ex-compagne apprendra le classement sans suite des plaintes déposées.
Extrait Aussi formateur à l’école de police, il s’en est pris à une vingtaine de femmes, parfois d’anciennes élèves. Il était déjà suspendu par l’IGPN, le voilà condamné à de la prison ferme. Un policier, ancien formateur à l’école de police de Toulouse, a été reconnu coupable jeudi de harcèlement sexuel et de mise en danger de la vie d’autrui par le tribunal correctionnel. Il a écopé de trois ans de prison dont 30 mois avec sursis.
Extrait À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, France 2 consacre une soirée-événement à la cause, jeudi 23 novembre 2023, avec notamment un documentaire de Complément d’enquête sur le phénomène des policiers et gendarmes violents avec leur compagne. L’occasion de révéler un chiffre inédit sur l’ampleur de ce fléau.
Extrait C’est une lecture difficile, mais révélatrice, et indispensable. Silence, on cogne (Éd. Grasset, 22 euros, 384 p.), publié en 2019, est le titre du livre co-écrit par la journaliste Sophie Boutboul (à droite sur la photo d’illustration) et Alizé Bernard (à gauche sur la même photo), attachée commerciale, qui alterne entre l’enquête de la première et le récit personnel, intime, de la seconde sur les violences conjugales perpétrées par des policiers et gendarmes.
Extrait La jeune gendarme, aujourd’hui âgée de 26 ans, a dit s’être sentie « un peu seule » au moment de porter plainte. « Tous les jours, on défend des victimes en tant que gendarmes mais, dans l’institution même de la gendarmerie, il y a un gros problème », a-t-elle témoigné, disant avoir subi « différentes moqueries ».
Extrait « J’ai d’abord été frappé, puis bloqué contre l’évier, et ensuite il a menacé de me tuer. Il était gendarme actif. J’ai fait un enregistrement à son insu, il m’a dit qu’il avait fait 16 ans de gendarmerie, que je n’étais rien, qu’il fera témoigné ses collègues à mon encontre et qu’il me fera passer pour folle »
Extrait Un surveillant pénitentiaire de Rennes, soupçonné de harcèlement sexuel, avait été relaxé, en 2021. Le tribunal administratif vient toutefois de condamner l’administration pénitentiaire, pour ne pas avoir protégé la salariée qui avait porté plainte.
Un climat sexiste et pesant régnait au peloton motorisé de la gendarmerie de Rouen. Vendredi 10 novembre 2023, un sous-officier comparaissait au tribunal pour des faits d’agression et harcèlement sexuels contre ses collègues pendant 11 mois.
67% des plaintes pour cyberharcèlement sont refusées Le cyberharcèlement est un phénomène de société de plus en plus répandu. Pourtant, dans les gendarmeries et les commissariats, les victimes peinent encore à porter plainte pour ces motifs. Entre des policiers non formés sur les questions du numérique et des parquets qui ne prennent pas encore assez au sérieux le problème, le chemin reste long à parcourir.
Les chiffres sont vertigineux : «80% des plaintes pour viols sont classées sans suite et moins de 1% d’entre elles aboutissent à une condamnation ». Et les plaintes auprès des services de police sont loin d’être systématiques. C’est dire l’impunité dont bénéficient les violences masculines.
Extrait Un policier du commissariat de Fort-de-France est incarcéré à la prison de Ducos depuis le week-end dernier. L’homme est accusé de viol aggravé sur une jeune femme, venue déposer plainte.
Extrait L’affaire débute en février 2022 dans une rue animée de Paris. Une jeune femme âgée de 34 ans dénonce une agression sexuelle et décide de porter plainte dans le commissariat voisin. Le lendemain, un policier la rappelle et lui laisse un message sur son répondeur. Le policier est persuadé d’avoir raccroché, mais l’enregistrement continue à son insu sur le répondeur de la jeune femme, alors qu’il commente le dossier avec ses collègues. « Évidemment, elle refuse la confrontation. C’est vraiment une pute. Comme par hasard. C’était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr », lance-t-il.
Extrait Un policier municipal de Lille (Nord) a été placé en garde à vue lundi 23 octobre 2023 pour harcèlement sexuel sur une collègue. Les faits auraient eu lieu à plusieurs reprises, durant des patrouilles en février et mars.
Mercredi 18 octobre 2023, un réseau de proxénétisme de Saône-et-Loire a été jugé par le tribunal correction de Mâcon. Parmi les sept personnes devant la justice, il y avait une gendarme de 20 ans, tombée dans la prostitution pour payer une opération de chirurgie esthétique.
Un gendarme de 52 ans en poste dans le Loir-et-Cher est mis en examen pour viols et torture sur deux femmes et pour avoir commis sur elles des actes de barbarie.
L’affaire commence le 24 mai 2022, lorsqu’un médecin légiste signale des viols commis sur une personne vulnérable suivie en psychologie comme bipolaire. Interrogée, celle-ci déclare avoir connu le gendarme sur un site de rencontres, mais il utilisait un faux nom. Elle décrit des actes que le gendarme va reconnaître en déclarant qu’il s’agissait de « jeux acceptés ».
Il a pratiqué sur elle des pénétrations, notamment anales, à l’aide d’une bouteille. Il l’a forcée a manger des excréments, « jusqu’à la suffocation » dit-elle , en la menaçant à l’aide d’un couteau sur le ventre. Elle aura neuf mois d’ITT.
Un policier de la BAC de Compiègne soupçonnait sa compagne d’infidélité. Le 18 juillet 2023, il rentre tard dans la nuit après avoir terminé son service. Sa compagne dort, il en profite pour fouiller dans son téléphone et s’aperçoit qu’elle a eu une longue conversation avec un homme. Une dispute éclate au cours de laquelle elle se heurte à un meuble. Puis le policier sort son arme de service et crie « Avoue ou je tire ! ». Elle se réfugie chez sa mère avec leur enfant.
Extrait : Mis en examen dans trois différentes affaires d’agressions sexuelles sur mineures, le major de police Maurice Joseph-Auguste est passé en comparution immédiate ce mardi [le 17 octobre].
Extraits : Il sait qu’il va passer sur le gril. Car il doit répondre de faits de harcèlement sexuel, corruption de mineur et détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique. (…) (suite…)
Extrait : Le tribunal de Coutances (Manche) a rendu son jugement le 11 octobre 2023 : il a estimé que les violences aggravées sur les enfants étaient caractérisées, mais prescrites.
Extrait : Il est soupçonné de violences répétées sur son ex-conjointe entre mars 2017 et mai 2023 et de violences sur son fils, mineur de moins de 15 ans, « en présence d’un ou plusieurs mineurs », entre novembre 2022 et août 2023, a rapporté le parquet de Créteil. D’après Le Parisien, « des ITT [incapacité totale de travail] supérieures à huit jours ont été retenues concernant les faits retenus contre la conjointe de Jérôme Jimenez ».
Extrait : « On ne sait jamais à qui on a à faire« , se désole un proche du major de police Maurice Joseph-Auguste. Ce dernier a été placé en détention provisoire avant le passage devant le juge dans deux semaines. Il est mis en examen pour trois agressions sexuelles sur mineures.
Extrait : Il est passé dans le camp des condamnés. Un policier toulousain de 54 ans, déjà suspendu après des plaintes pour harcèlement sexuel, a été condamné lundi à un an de prison pour des agressions sexuelles dans l’espace public, indique son avocat, Cédrik Bréan, confirmant une information de La Dépêche du Midi. L’homme a comparu pour avoir abordé deux femmes dans la rue et leur avoir touché les fesses, au cours du mois de septembre.
Extrait : Visé par une procédure pour violences conjugales, et en attendant l’issue que lui donnera la justice, un policier municipal quimpérois fait actuellement l’objet d’une mesure de suspension à titre conservatoire.
Extrait : Cet ancien formateur de l’école de police de Toulouse, brigadier chef qui était encore en arrêt maladie au mois de mai dernier, en est sa quatrième procédure judiciaire. Une vingtaine de jeunes femmes ont porté plainte contre lui.
Ce policier a reconnu avoir eu des propos « durs, sarcastiques, méchants » envers plusieurs de ses compagnes successives , mais pas de les avoir tapées, fait tomber, ni violées. L’avocate générale a réclamé 14 ans de prison et il a finalement été condamné à 10 ans plus une interdiction de porter ni posséder une arme pendant 5 ans. En fait, les victimes ont dû se battre pendant 14 ans pour arriver à ce procès. Pour l’une des plaignantes notamment, il y a eu classement sans suite puis non-lieu.
Extrait : Un policier dijonnais de 46 ans a été mis en examen pour tentative d’homicide et écroué. Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 septembre, cet habitant d’Is-sur-Tille a poignardé à plusieurs reprises sa compagne. La victime, policière municipale à Dijon, est gravement blessée.
À Cahors, un policier de 43 ans est condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis, et à une interdiction définitive d’exercer une profession dans le domaine de la sécurité. Il avait, lors du couvre-feu lié à la COVID, giflé un guinéen dans la rue. Face à l’IGPN, il a nié, puis, au tribunal, il a reconnu une claque mais « pas parce qu’il était noir ».
Extrait : L’avocat des plaignants, Me Arié Alimi, indique auprès de l’AFP qu’il regrette que le parquet n’ait pas retenu les chefs d’agression sexuelle et injures à caractère racial envers Souleyman Adoum Souleyman. « Nous allons poursuivre tous les policiers de la Brav-M qui ont participé à l’interpellation et tous les policiers de la Brav-M qui étaient présents du chef de violences en réunion », via le mécanisme de citation directe qui permet à une victime de saisir directement le tribunal, déclare l’avocat.
Extrait : Un Aubois de 25 ans, gendarme dans l’Yonne, a été condamné pour avoir entretenu une relation avec deux jeunes adolescentes de 13 ans. Il disait en être tombé amoureux.
(…) «Elle ne voit plus son père, se scarifie et vous pensez que c’est une femme forte?»
(…) Le problème, c’est qu’à 13 ans, la loi affirme le contraire. «Vous connaissez la loi ou pas», l’a vertement questionné la présidente. «Oui», répond-il. C’est même l’essence de son métier, «mais pas tout le code pénal». (…)
Jeudi 27 juillet 2023, le tribunal correctionnel de Pau a radié un gendarme de 37 ans pour harcèlement et agression sexuelle sur ses collègues âgées de 19 à 21 ans. L’homme est également condamné à 1 an de prison avec sursis
Extrait : Un gendarme de Vouillé (Vienne) a été condamné pour harcèlement sexuel le 29 juin 2023. Il avait rencontré sa victime de 22 ans alors qu’elle venait déposer plainte contre son ex-compagnon.
Titre modifié : Un homme de 44 ans, policier de profession, a été condamné par le tribunal, hier
Extrait : Un Auxerrois de 44 ans a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, ce jeudi 20 juillet 2023 à Auxerre, pour avoir harcelé son ex-compagne et installé sous sa voiture un traceur GPS, persuadé qu’elle le trompait.
Extrait : Le père de famille de 45 ans a été reconnu coupable de voyeurisme aggravé, et condamné à six mois de prison avec sursis. Il avait filmé une femme à son insu dans les toilettes publiques avec son téléphone portable, à la fin du mois de mai à Bergerac.
Extrait : Le prévenu, un gendarme basé en Bourgogne-Franche-Comté, évoque une pulsion, mais c’est semble-t-il la colère qui a guidé sa main. Soupçonnant sa compagne, une gendarme vosgienne, d’adultère, il a envoyé des photos d’elle en tenue très légère à son supérieur hiérarchique dans le but de la faire évincer de la gendarmerie.
Extrait : Un peu plus d’une semaine après la mort de Nahel à Nanterre, une synthèse du dossier détaille l’état d’avancement de l’enquête : le jeune homme a-t-il foncé sur le policier qui l’a tué ? Qu’entend-on sur la vidéo du drame ? Comment s’est justifié l’auteur du tir ? Autant de questions auxquelles tentent encore de répondre les enquêteurs, qui se sont plongés dans les antécédents judiciaires de Nahel et du policier auteur du tir mortel.
Extrait : Ce mardi, le fonctionnaire de police soupçonné d’avoir agressé sexuellement l’une de ses collègues, le 6 juin, a été présenté au procureur. Il sera jugé au mois de décembre.
Extrait : Ce mercredi 28 juin, le tribunal judiciaire de Tours a condamné un fonctionnaire de police pour avoir téléchargé et détenu des images et vidéos pédopornographiques.
Extrait : Ce lundi 26 juin 2023, le tribunal administratif de Nice (Alpes-Maritimes) a reconnu l’État français coupable d’atteinte à la liberté d’expression. Le 9 décembre 2022, peu avant l’arrivée de Gérald Darmanin au nouvel hôtel de police niçois, les forces de l’ordre avaient recouvert la devanture de la librairie féministe située en face, qui affichait des collages contre les violences sexuelles.
Extrait : L’affaire, qui remonte à la nuit du 3 au 4 février 2019, a été jugée au tribunal de Bobigny ce vendredi. Pour la victime, la dénonciation des faits a été d’autant plus difficile que le prévenu était aussi l’un de ses meilleurs amis et un ancien amant. Le jugement est attendu ce 7 juillet.
Extrait : Un policier, exerçant à Paris et domicilié à Ozoir-la-Ferrière, a été condamné pour usage de cocaïne. En revanche, il a été relaxé pour les violences conjugales présumées.